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Akrout : On m'a écarté pour cette raison...

L’amiral à la retraite Kamel Akrout, ancien conseiller du président Béji Caïd Essebsi, était l'invité de Jaweb Hamza (Répondez Hamza), ce dimanche 23 octobre 2022.

"J'ai été écarté parce que j'ai voulu que l'institution militaire soit à l'écart des querelles politiques", a-t-il déclaré, précisant que cela a eu lieu lorsqu'il occupait le poste de chef des renseignements militaires.

Et d'ajouter : "Le ministre de la Défense, à cette époque, m'a fait savoir qu'il y a eu des changements et qu'il a été décidé de m'envoyer à Tripoli, mais j'avais refusé et demandé à être nommé en tant qu'attaché militaire à Abu Dhabi".

Dans ce contexte, Akrout a souligné que certaines parties ont demandé, pendant cette période, d'autoriser le port du voile par la gent féminine de l'armée, soulignant qu'il avait refusé parce qu'il y avait "des rituels dans l'institution militaire que tout le monde devait respecter", selon ses dires.

Sur un autre plan, l'invité de Mosaïque FM, est revenu sur la suspicion d'empoisonnement de l'ancien président de la République, Béji Caïd Essebsi.

"On n'a pas traité ce sujet d'une manière professionnelle", a-t-il lancé, soulignant que la plupart des présidents choisissent de se faire soigner à l'étranger.

"Mais Feu Béji Caïd Essebsi avait choisi l'hôpital militaire et a été pris en charge par des médecins tunisiens. C'est une fierté pour la Tunisie", a-t-il considéré.